Les matchs s’enchainent et les déceptions s’accumulent. Les deux rencontres précédentes nous avaient confirmé un gros fléchissement dans notre consistance de jeu, la nouvelle défaite d’hier soir contre la belle équipe de Toulouse enraie une nouvelle fois notre quête d’un nouvel élan, la recherche d'une nouvelle harmonie de jeu. Pourtant, notre prestation d’hier soir n’est pas si mauvaise. Le coach dira en fin de match que les « attitudes semblent meilleures par rapport aux matchs précédents » mais force est de constater que le malade est toujours souffrant car nous ne maîtrisons plus les moments importants. Avec ce nouveau revers, nous disons au revoir à la poule haute en espérant que la période tortueuse que nous vivons cesse vite. Et que les multiples aléas qui se cumulent soient vite clarifiés pour nous permettre de saisir les opportunités que notre championnat va probablement nous offrir à nouveau.
A la fin du premier quart-temps, difficile d’imaginer que le groupe puisse aussi rapidement basculer dans le côté obscur. Le ballon circulait bien et l’équipe réussissait à peu près tout ce qu’elle entreprenait. Avec 16 points d’avance, nous pouvions voir venir. Et gérer… Mais, voilà, le changement de système défensif de Toulouse et quelques faits de jeu dynamitent rapidement notre organisation. Quelques duels perdus, des tirs ratés et des rebonds offensifs adverses très mal négociés suffisent. L’avantage n’est plus que de 4 longueurs à la mi-temps. Encore une fois, nous n’arrivons pas à maintenir l’écart que nous avions pourtant si rapidement créé et la situation se complique vite. Une certaine vulnérabilité que Toulouse exploite à fond pour rebattre les cartes. Et le doute s’installe insidieusement dans nos rangs. Néanmoins, preuve d’une volonté collective de ne rien lâcher, Lorient trouve des ressources pour repartir de l’avant dans la troisième période. Une période intense pendant laquelle nos joueurs se battent comme des lions mais qui ne dure pas suffisamment longtemps pour nous permettre de nourrir ce petit matelas de points si utile en fin de rencontre. Nous retombons très vite dans nos travers dans le dernier acte. Quelques mauvais choix et une succession de maladresses qui achèvent la régularité recherchée. Et la fin de match résonne comme un air de déjà-vu. Une implication moins intense et Toulouse négocie mieux le money-time en s’imposant sur le fil. Rageant.
Samedi soir, la déception est grande bien évidemment. Il nous faut maintenant « chasser cette vulnérabilité et retrouver l’intensité, la densité et la confiance que nous avons connues en fin d’année ». La richesse de l’effectif est une force mais le retour de la cohésion est primordial. A nous « de chercher un cycle plus propice… ».
Evaluations collectives 91 / 93
Score par période : 28-12, 16-28, 24-19, 13-24