Nouvelle défaite à domicile pour le CEP face à une équipe de Tarbes qui a su imposer son rythme et maîtriser la rencontre sans jamais réellement flancher. Après le revers subi à Vitré, cette nouvelle contre-performance place notre équipe dans une position inconfortable, compromettant nos ambitions de figurer dans la première partie du tableau.
Au-delà du simple résultat, ce qui marque avant tout, c'est l'embarras complet affiché en première mi-temps. Une situation d'autant plus frustrante pour Pascal Thibaud, qui peine à comprendre cette attitude inhabituelle de son équipe. « Nous n'avons pas l'habitude de voir cela ici depuis le début de la saison », souligne-t-il, visiblement affecté. Bien sûr, nous étions opposés à la meilleure équipe du championnat en termes de tirs primés, mais le constat reste implacable. L'intensité nous a cruellement fait défaut en début de rencontre, avant de réapparaître progressivement après la pause. « Est-ce seulement sur nos sorties contre les shooters que nous avons réagi ? » s'interroge-t-il.
Il ne s'agit pas ici de tomber dans la caricature, mais un simple coup d'œil aux statistiques suffit à mettre en lumière un de nos problèmes récurrents : les rebonds offensifs captés par nos adversaires, comme à Vitré, suivis immédiatement par des tirs extérieurs victorieux. « Tout en se regardant et en se demandant ce qui se passe », ajoute le coach, résumant ainsi le manque de réaction collective de ses joueurs. Face à des équipes de ce calibre, chaque phase de jeu où l'intensité et l'énergie font défaut se paie cash.
« Peut-être avons-nous laissé un brin d'énergie à Vitré, mais tout de même, quand t'es chez toi, tu dois avoir un minimum d'amour-propre », assène Pascal Thibaud. Malheureusement, son discours n'a pas suffi à provoquer le déclic dès l'entame de match. L'entraîneur regrette d'ailleurs amèrement de devoir attendre la mi-temps et un recadrage musclé pour voir enfin une réaction. Pourtant, la seconde mi-temps a montré un autre visage. « On revient, on se rapproche, on limite la casse », note le coach. Mais face à Tarbes, il a manqué ce supplément d'âme qui fait basculer un match. « Il aurait fallu retrouver cette euphorie offensive », confesse-t-il, mais ce scénario n'était pas écrit dans le script de la soirée. Ironie du sort, avant le match aller contre Tarbes, nous étions la meilleure équipe offensive du championnat sur 28, leader en évaluation collective, premier aux passes décisives et troisième au pourcentage de réussite à trois points. « Aujourd'hui, je ne comprends pas pourquoi nous hésitions tant sur nos tirs, pourtant similaires à ceux du match aller », confie-t-il, visiblement déconcerté. Le doute semble s'être insidieusement installé dans nos rangs, et il devient urgent d'y remédier.
Autre source d'inquiétude : des maladresses techniques inhabituelles, notamment dans la transmission du ballon. Des passes mal ajustées ou mal captées, autant de signes d'un flottement qui n'était pas présent auparavant. Pourquoi ce phénomène surgit-il maintenant ? Une question à laquelle le staff devra trouver une réponse pour restaurer un équilibre collectif. Au final, le diagnostic est double : un manque d'intensité en défense, corrigé en partie après la pause, et une inefficacité offensive liée à un jeu trop statique. Nous disposons de trois jours pour rectifier cette situation préoccupante.
Et pourtant, rien ne laissait présager un tel scénario. Le match précédent contre Vitré avait été intense et disputé, mais Tarbes n'évolue pas dans le même registre. Cette équipe se distingue par une défense intelligente et une redoutable adresse. Nous étions prévenus, mais cela n'a pas empêché ce faux pas. Il est maintenant temps de se retrousser les manches et de retrouver cette confiance qui nous fait tant défaut. « Peut-être que le stress du résultat et l'enjeu personnel » ont joué un rôle, suggère Pascal Thibaud. « Nous nous sommes peut-être trop repliés sur nous-mêmes individuellement, au lieu de jouer les uns pour les autres ». La qualité des passes en atteste : un manque de fluidité qui, espérons-le, ne sera que passager. De grosses séances de travail attendent maintenant nos joueurs. L'objectif est clair : « retravailler sur du concret » pour retrouver la confiance dans nos tirs, ré instaurer une dynamique collective et apaiser notre jeu offensif. Une rigueur accrue sera indispensable pour réduire nos erreurs et préserver notre maîtrise du jeu. Il n'y a pas encore lieu de s'alarmer, mais le mot d'ordre est clair : du travail, encore du travail.
📸 Olivier Pln
Score par période : 11-16, 19-30, 17-14, 13-11
Evaluations collectives 60 / 76
#PartageonsCEP 🔵⚪
Championnat NM1 Journée 23 : CEP Lorient - Union Tarbes Lourdes Pyrénées
